Achat en ligne : quel sexe achète le plus ? Analyse et tendances

En 2023, 54 % des achats en ligne en France ont été réalisés par des femmes, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance. Pourtant, sur certains segments comme l’électronique, les hommes restent majoritaires, dépassant parfois 60 % des transactions. L’écart se resserre dans les pays nordiques, où la répartition atteint presque l’égalité parfaite.

Cette évolution reflète des mutations profondes dans les habitudes de consommation, avec des disparités marquées selon l’âge, le secteur et le contexte culturel. Les données disponibles permettent d’anticiper des tendances contrastées pour 2025, tant sur le plan national qu’international.

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Panorama international des achats en ligne : quelles différences selon le sexe ?

D’un pays à l’autre, la cartographie des achats en ligne s’écrit au pluriel. Si la France voit les femmes dominer la moitié des transactions, principalement sur la mode et les soins, ce schéma n’a rien d’universel. En Allemagne, en Espagne, le tableau ressemble : l’avantage féminin s’efface à mesure que l’on observe les générations plus jeunes, où la frontière s’atténue.

En Scandinavie, le décor change radicalement. Suède et Norvège incarnent la quasi-parité : hommes et femmes passent commande à parts égales, que ce soit pour un manteau ou un smartphone. Derrière cette homogénéité, on trouve une culture de l’égalité bien installée, mais aussi un accès au numérique et au pouvoir d’achat distribué sans écart majeur.

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Répartition par catégorie de produits

Pour mieux cerner ces différences, voici comment se partagent les achats selon les secteurs :

• Articles mode et beauté : Les femmes y exercent une nette domination, réalisant plus de 60 % des achats.
• Électronique et articles sport : Les hommes mènent la danse, allant jusqu’à représenter 65 % de la clientèle sur certains sites spécialisés.

Hors d’Europe, la donne se modifie. Aux États-Unis, les parts s’équilibrent au fil des catégories. En Asie, la dynamique varie d’une plateforme à l’autre, chaque marché imposant sa logique. Sexe et âge ne sont jamais de simples variables : ils croisent d’autres réalités sociales, économiques ou culturelles, qui redessinent en permanence le visage de l’e-commerce mondial. Le clivage hommes-femmes, souvent mis en avant, masque la complexité des usages et des influences qui façonnent les comportements d’achats en ligne.

Qui achète le plus sur internet en 2025 ? Focus sur les tendances françaises

Le paysage français de la vente en ligne, en 2025, conserve sa singularité. Les femmes gardent la tête, réalisant toujours près de 54 % des achats, une tendance qui se renforce sur la mode, les vêtements et les chaussures. Chez les grands acteurs comme Sephora ou Amazon, la fréquentation féminine grimpe, stimulée par la recherche de nouveautés et les offres sur-mesure.

Côté électronique et articles de sport, l’équilibre évolue : sur plusieurs catégories, les hommes pèsent jusqu’à 65 % des ventes. Les foyers d’adultes actifs rationalisent leur consommation, misant sur la comparaison des prix et la rapidité de livraison. Quant aux produits pour adultes, ils connaissent un succès grandissant, toutes générations confondues.

Autre marqueur fort : le montant moyen du panier approche désormais les 60 euros par transaction, comme le souligne l’analyse annuelle de la Fevad. Les ventes en ligne franchissent la barre des 160 milliards d’euros. La France s’impose ainsi comme l’un des marchés digitaux les plus dynamiques d’Europe, avec un attrait manifeste pour la variété et la richesse des articles présents sur les sites de shopping.

Évolution des comportements d’achat : ce que révèlent les données récentes

Les dernières enquêtes sur les sites de vente en ligne tracent un portrait en mouvement permanent du consommateur. Aujourd’hui, chacun affine ses choix, sélectionne avec soin la catégorie, le moment, le canal. Praticité, rapidité, personnalisation : ces mots-clés sont désormais au premier plan, toutes générations confondues. Les avis clients prennent de l’ampleur, alors que la fidélité à une marque cède du terrain devant l’abondance de l’offre.

La suprématie féminine sur la mode et les accessoires reste d’actualité, mais l’écart se resserre : les hommes avancent sur l’électronique et le sport, atteignant presque la moitié des acheteurs sur des plateformes spécialisées, une progression nette par rapport à cinq ans en arrière. Cette tendance s’explique par un accès numérique généralisé et une offre qui n’hésite plus à diversifier ses cibles.

Voici quelques chiffres clés qui reflètent cette évolution :

• Pour la mode, la part des acheteuses atteint 65 %.
• L’électronique séduit 58 % d’acheteurs masculins.
• Les articles de sport enregistrent désormais une quasi-parité.

Les chiffres révèlent aussi de nouveaux usages : le mobile gagne du terrain dans le parcours d’achat, le panier moyen s’élève, la chasse aux promotions se généralise. Sexe et âge croisent désormais les attentes de praticité et de confiance dans la plateforme. Le paysage de l’e-commerce évolue, chaque acteur cherchant à séduire un consommateur devenu plus sélectif, plus informé, plus exigeant.

Pourquoi ces analyses sont essentielles pour anticiper le marché de demain

Décoder la façon dont hommes et femmes abordent l’achat en ligne, c’est se donner les moyens d’affiner ses stratégies commerciales. Les dernières études en France et en Europe le confirment : le sexe de l’acheteur influe sur l’appétit pour certaines catégories et la manière de naviguer sur les sites. Mode et accessoires restent un terrain de prédilection pour les femmes, tandis que l’électronique attire toujours une majorité masculine. Les entreprises n’ont d’autre choix que d’ajuster leurs offres pour rester dans la course.

Pour les professionnels du secteur, ces analyses servent de boussole. L’essor de la clientèle adulte sur des segments jusqu’ici réservés aux plus jeunes, la multiplication des catégories, l’apparition d’acheteurs en ligne plus exigeants : autant de signaux qui annoncent les grandes manœuvres de demain. Les plateformes affinent leurs parcours, proposent des recommandations de plus en plus pointues, et cherchent à fidéliser un public toujours plus large.

En France comme ailleurs en Europe, le nombre de nouveaux consommateurs grimpe année après année. La répartition entre hommes et femmes, loin de se figer, varie selon les produits, les tendances et les envies du moment. Les données accumulées ces derniers mois invitent à réinventer l’expérience d’achat, à dépasser les clichés, et à s’adresser enfin à un public qui n’a pas fini de surprendre le commerce en ligne. Le futur du shopping ne se contentera pas de suivre les courbes : il les dessinera.