Changement climatique : accroissement du soutien des pays démunis par la banque mondiale

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Le nouveau président de la Banque mondiale a fait une annonce importante lors de son premier sommet multilatéral à Paris. Le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, a dévoilé un ensemble de mesures visant à soutenir les pays les plus vulnérables. Ces initiatives ont pour objectifs de renforcer la résilience face aux catastrophes et de financer des projets à long terme. En moins de trois semaines depuis sa prise de fonction, il a déclaré que la Banque mondiale élargira sa gamme d’instruments d’aide internationale pour soutenir les pays du Sud dans le financement du changement climatique.

Pause dans les remboursements

Une initiative clé est d’accorder une suspension du remboursement de la dette, permettant ainsi aux pays de se concentrer sur les priorités lors de crises, sans avoir à se préoccuper des obligations financières, selon son explication.

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En cas de catastrophe, comme l’exemple de la République dominicaine ayant subi une perte de plus de 220% de son PIB en quelques heures suite à un ouragan en 2016. En fait, la priorité est la reconstruction du pays plutôt que le remboursement de sa dette. La Banque mondiale propose des clauses de dette de crise pour permettre aux pays de se concentrer sur les besoins urgents de leur population. Elle fait des commerces avec les pays les plus vulnérables avant de les étendre à d’autres, selon le communiqué de la Banque.

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Une nouvelle stratégie de réaffectation des fonds

La Banque mondiale introduit de nouvelles options d’utilisation de ses prêts. Cela va permettre aux pays de réallouer une partie de leur portefeuille de prêts en cas d’urgences liées aux désastres climatiques. Ainsi, des fonds non utilisés prévus initialement pour des projets d’infrastructures à long terme pourront être mobilisés pour faire face aux impacts immédiats des catastrophes. 

Ils vont désormais viser à inclure l’assurance contre les catastrophes dans nos produits de prêt, avec l’objectif de soutenir les primes d’assurance et les intérêts grâce à la générosité d’autrui. Cette approche permettrait aux pays de disposer de ressources de redressement sans augmenter leur endettement, d’après la déclaration du président Ajay Banga.

Une annonce a été faite lors d’une table ronde en présence de la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, et du ministre français des Finances, Bruno Le Maire. Cela a souligné l’intégration accrue des questions de financement liées au réchauffement climatique dans les projets de développement, y compris l’offre d’assurances aux États.

Innovation en laboratoire : un nouvel espace dédié à la créativité

Pour encourager l’investissement privé dans les projets de développement des pays du Sud, un nouvel « incubateur » a été initié. Son objectif est de soutenir le financement de la transition énergétique, en mettant l’accent sur les énergies renouvelables et les infrastructures énergétiques. Ce dispositif vise à stimuler de nouvelles approches et propositions.

Ajay Banga prendra la direction, avec le soutien de deux coprésidents. Il s’agit de :

  • Mark Carney, désigné par les Nations unies pour le financement de l’action climatique et occupant le poste de coprésident de la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (Gfanz)
  • Shriti Vadera, présidente de Prudential, occupera ces postes